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Littératures : modes d’emploi. Avatars d’un projet consacré à l’exposition de la littérature et du livre

mardi 26 janvier
La parole à

Le livre et l’exposition font de longue date bon ménage. Au-delà de leur exposition dans des lieux de consultation (les bibliothèques) ou des espaces commerciaux (les librairies), les livres jouent un rôle non négligeable dans les expositions, en conservant leur trace sous la forme des catalogues. Davantage, et plus récemment, de nombreuses expositions ont été consacrées à la littérature, avec une place toute naturelle faite aux livres. Actif depuis 2014, littérature mode d’emploi suit l’actualité de ces expositions mettant en jeu la littérature et le livre.

Né en 2010, le projet dont émane ce site web est le fruit d’une rencontre entre musée et université. Il a connu depuis de nombreuses transformations, qui ont donné lieu à une multiplication des rubriques du site et à un élargissement qui s’est traduit en 2016 par la création des RIMELL. Ce réseau de Recherches interdisciplinaires sur la muséalisation et l’exposition de la littérature et du livre se donne pour objectif de fédérer les initiatives de recherche en la matière et d’offrir un espace de dialogue sur ces questions.

 

Comment ce projet est-il né et quelles ont été les

principales étapes de son histoire ?

C’est ce que je me propose de vous exposer. ​

Généalogie d’un projet

Nous sommes en 2012 lorsque a lieu le vernissage de l’exposition Écrivains : modes d’emploi. De Voltaire à BleuOrange : revue de littérature hypermédiatique. Cette exposition, réalisée par Sofiane Laghouati Myriam Watthee-Delmotte et moi-même, accompagnés d’une équipe de chercheurs belges et étrangers, a été mise sur pied au Musée Royal de Mariemont dans le cadre d’un programme de recherche de l’Université de Louvain-la-Neuve (UCLouvain), où j’étais alors en poste. Ce programme entendait montrer de quelle manière les écrivains ne sont pas seulement des individus singuliers auteurs d’une œuvre écrite, mais également des créateurs dont les formes d’expression ont considérablement varié au cours de l’Histoire, ainsi que des figures culturelles représentées et prises en charges par des domaines nombreux et variés : peinture, photographie, télévision,  monde politique ou religieux…

Ce projet d’exposition s’est révélé particulièrement enthousiasmant, en particulier parce qu’il nous sortait de notre routine d’enseignants et de chercheurs en nous exposant à un lieu – le musée – différent des salles de cours et de colloque auxquels nous étions accoutumés. Dans le même temps, ce travail nous a demandé un investissement tout à fait considérable car il nous fallait tout découvrir : un nouveau médium (l’exposition), un nouveau lieu (le musée), ainsi que leurs normes et exigences particulières, et tout ce que la mise sur pieds d’une exposition implique, du choix des pièces au vernissage en passant par les demandes d’autorisation ou la préparation du catalogue. Or, rien ne nous avait préparés à cela dans nos formations et parcours respectifs et il nous a dès lors fallu, comme souvent dans ces cas-là, apprendre sur le tas – ce qui n’est pas le pire des apprentissages.

Comme d’autres chercheurs exerçant dans le monde universitaire, nous sommes tenus par l’idéologie qui régit de nos jours le monde académique, en particulier l’injonction consistant à justifier et à « valoriser » le travail que nous réalisons, en particulier en nous adressant à un public plus large que celui des seuls cercles universitaires. Dans un domaine comme celui de la littérature, force est de le constater, les solutions en la matière ne sont pas légion. Contrairement à certains historiens ou spécialistes de la politique, les littéraires ne sont pas si fréquemment invités dans le cadre d’émissions de radio ou télévisées, par exemple pour commenter des questions d’actualité. Aussi, à l’instar de nombre de collègues, nous avons été portés à adopter la formule de l’exposition, de façon d’autant plus naturelle que de nombreux membres de notre équipe travaillaient sur les arts visuels… dont l’exposition est un cas de figure.

Au cours de la réalisation de ce projet, nous nous sommes confrontés à deux écueils. D’une part, la littérature ne s’expose pas aussi commodément que d’autres formes de création, comme la peinture ou la photographie, tout simplement parce qu’elle n’est pas d’emblée faite pour. Aux manuscrits et livres attendus, il convenait d’adjoindre d’autres types d’objets, qu’il nous a fallu rechercher, sélectionner, récolter, et présenter de façon intéressante et attrayante. D’autre part, je l’ai déjà noté, notre formation de littéraires ne nous avait nullement formés à ce type de démarches. Exposer, nous avons eu l’occasion de nous en apercevoir, c’est un métier en soi, ou plutôt un ensemble de corps de métiers – commissaire, conservateur, scénographe… –, dont les interventions se conjuguent selon une temporalité aussi complexe que rigoureuse, avec toutes les difficultés et vicissitudes que cela peut supposer.

D’une exposition numérique à une plateforme polyvalente

La préparation de l’exposition Écrivains : modes d’emploi, qui était une exposition d’une belle envergure – nous avions commencé en voyant grand ! –, nous ayant demandé un temps et des efforts considérables. C’est pourquoi il nous semblait regrettable de voir le fruit de ce travail disparaître à jamais (ce qui est le lot commun des concepteurs d’expositions…). De façon à en assurer la pérennité, nous avons souhaité donner une existence numérique à ce travail. Pour ce faire, nous avons bénéficié du Prix Wernaers pour la vulgarisation scientifique. Cependant, devant l’ampleur du travail que représentait l’élaboration d’un site web destiné à accueillir la version en ligne de l’exposition, et sachant que d’autres collègues, dans la même situation que nous, seraient confrontés à des problèmes de la même nature, il nous a semblé intéressant d’envisager les choses à une plus large échelle, en pensant le site que nous concevions comme une plateforme susceptible d’accueillir d’autres expositions numériques que la nôtre.

Quelques mois plus tard, la première version du site Littératures : modes d’emplois était en ligne. Nous en étions enchantés, mais allions nous confronter à de nouvelles difficultés liées à la relative méconnaissance que nous avions alors de ce qu’impliquait une exposition numérique. La chose tombe sous le sens une fois que l’on s’est confronté à ces questions : dans la mesure où une exposition et un site web sont deux médiums différents, convertir une exposition en exposition en ligne ne va nullement de soit et une telle opération nécessite une adaptation complète, tant de la matière que de la forme de l’exposition. Pour le formuler trop sommairement : c’est une nouvelle exposition qu’il nous fallait façonner. Nous nous en sommes aperçus en tentant l’opération et en nous confrontant aux limites structurelles imposées par l’architecture du site que nous avions élaboré avec ses concepteurs.

Entretemps, notre attention à l’activité d’exposition de la littérature nous a fait prendre conscience de la multiplication des expositions de ce type. Le sujet était passionnant. Dès lors, le site étant disponible, et la conversion de l’exposition tardant à voir le jour, nous avons mis en place un observatoire des expositions, en y publiant des comptes rendus de visites. Après avoir formalisé la philosophie et les principes de ce nouveau greffon de notre projet, L’Exporateur littéraire a été lancé en 2016. Ce carnet de visites a constitué la plus régulière activité du site depuis son lancement et nous a permis de prendre la mesure non seulement du nombre d’expositions constamment organisées – le site a accueilli près de cent comptes rendus d’expositions à l’heure où j’écris ces lignes –, mais aussi de leur extraordinaire diversité, puisqu’on en rencontre aussi bien dans des lieux dédiés à la littérature et aux livres (BNF, Bpi, Fondation Michalski, Fondation Bodmer, IMEC…) que dans des musées d’art contemporain ou de photographie.

Dès lors que le projet s’élargissait à la faveur de la création de L’Exporateur littéraire, d’autres propositions ont vu le jour, qui se sont agrégées progressivement à la plateforme. Ainsi, devant le caractère éphémère de certaines publications – dépliants divers, guide du visiteur… – et de façon à en créer une archive susceptible d’intéresser les chercheurs désireux de faire l’histoire de ces expositions, une section de notre site a été conçue pour permettre de les recueillir sous forme numérisée. Entretemps, une exposition consacrée aux relations de la littérature avec le document dans les années trente avait été montée. Initialement présentée dans la bibliothèque de l’Université de Louvain, elle a été considérablement repensée en fonction des contraintes techniques conséquentes imposées par le site dont nous disposions alors, et qu’il nous a paru opportun de renouveler en profondeur.

Un nouveau site et la naissance des RIMELL

À cette époque, le projet prenait progressivement son rythme de croisière et trouvait sa forme. C’est alors que l’opportunité s’est présentée d’élaborer un nouveau site web. Nous l’avons saisie en pensant cette nouvelle plateforme en fonction de nos expériences avec la première et en tenant compte de la manière dont le projet avait évolué chemin faisant. En collaboration avec l’Agence Cible, nous avons œuvré durant plusieurs mois pour parvenir à une nouvelle version du site, dotée d’un design repensé, d’une architecture plus fluide et plus simple d’utilisation, qui est celle dont nous disposons actuellement. Les principales rubriques figurant sur notre précédent site s’y retrouvent : la section consacrée aux expositions, L’Exporateur littéraire, la bibliothèque des catalogues et les parties du site consacrées à l’actualité des expositions et de la recherche. Nous avons en outre créé une nouvelle section, dévolue aux RIMELL, le réseau de recherche qu’il nous a paru indispensable de créer comme la résultante de ce projet et de son histoire.

Fort d’une expérience acquise au fil des ans, nous avons pensé ce réseau comme un lieu à vocation à la fois analytique, théorique et pratique, permettant la rencontre et la collaboration effective d’intervenants issus de deux univers : le musée et l’université. C’est dans cette perspective que nous avons organisé une rencontre inaugurale, à l’École des arts visuels de la Cambre, à Bruxelles, en octobre 2016. Elle nous a permis de réunir non seulement des chercheurs, mais aussi des praticiens de l’exposition, comme des scénographes, ainsi que des artistes, à l’occasion d’une journée durant laquelle nous avons mis en place des ateliers permettant aux participant.e.s de cette rencontre de tous mettre la main à la pâte. Concrètement, il s’agissait de traiter par groupes, tout au long de la journée, un certain nombre de questions que nous avions formalisées au préalable, leur travail étant entrecoupé par des moments de réflexion et des retours d’expérience, avant de donner lieu, en fin de journée, à des restitutions à l’occasion desquelles l’enthousiasme pour cette forme de travail collective et atypique était palpable.

Constatant qu’un nombre significatif de chercheurs travaillaient sur ces questions, souvent de façon relativement isolée, nous avons organisé l’année suivante une journée d’études à la Maison de la francité, toujours à Bruxelles, où nous avons convié certains des principaux chercheurs et chercheuses sur l’exposition de la littérature et du livre dans le domaine francophone. Cette rencontre avait pour ambition de proposer des États généraux de l’exposition de la littérature et du livre. À nouveau, la formule de la journée différait sensiblement de celles que l’on rencontre dans les colloques universitaires, puisque la matinée a consisté en des présentations éclairs par nos invités de leurs recherches sur ces questions – Sofiane Laghouati avait suggéré d’adopter la formule du pecha kucha, qui en a désarçonné plus d’un.e par sa concision (6 minutes 40 secondes/20 slides à raison d’un toutes les 20 secondes) mais s’est révélée extraordinairement propice. En fin de matinée, nous avons identifié des points de convergence permettant, durant l’après-midi, l’élaboration en groupes de projets concrets, notamment de journée d’études.

Enfin, en mai 2019, la troisième journée organisée par les RIMELL s’est concentrée sur un phénomène sur lequel la lecture du livre que notre collègue historienne de l’art Julie Bawin a consacré aux artistes commissaires avait attiré mon attention. Depuis un peu plus de vingt ans, les commissariats d’exposition confiés à des écrivains par des institutions muséales ou des lieux d’exposition se sont en effet multipliés, au Musée du Louvre par exemple. Julie Bawin, Sofiane Laghouati et moi avons réuni à l’occasion de cette rencontre plusieurs de ces écrivains commissaires (Marie Darrieussecq, Caroline Lamarche, Emmanuelle Lambert, Jean-Benoît Puech…), ainsi qu’une représentante de ces institutions hôtesses, en la personne de Dominique de Font-Réaulx (Musée du Louvre). Nous avons échangé avec chacun.e lors d’entretiens à bâtons rompus menés par une poignée de collègues autour des expériences respectives de nos invités en la matière. Nous avons pu filmer ces échanges plus passionnants les uns que les autres et les avons mis à la disposition des personnes intéressées via notre site.

Parallèlement, alors que L’Exporateur continuait de publier de nombreux comptes rendus d’expositions, de nouvelles expositions en ligne ont pu être accueillies sur notre site. Certaines ont été spécialement conçues à cet effet, comme celles consacrée par Sofiane Laghouati à Henry Bauchau, sous la forme d’un epub, ou encore celle portant sur les relations entre le travail de la photographe Ergy Landau et la littérature. D’autres, comme celle réalisée par Anthony Glinoer et Lucie Hotte à propos du marché du livre québécois, résultent d’une exposition initialement présentée sous une forme physique et sont sensiblement repensées en vue de leur version numérique. Ces formules, plus onéreuses sans doute, mais aussi plus souples, et aboutissant à de meilleurs résultats, nous permettent de concevoir une scénographie numérique propre à chaque exposition, selon des normes qui sont celles des lieux d’exposition de nos jours. Plusieurs nouvelles expositions numériques sont actuellement en préparation.

Initiatives récentes

Ces derniers mois ont vu de nouveaux développements faire leur apparition sur le site et dans le programme que se sont donné les RIMELL. Afin de baliser le terrain, et dans le droit fil de l’ambition fédératrice du réseau, Corentin Lahouste et moi, bien aidés par une équipe de contributeurs (Benoît Crucifix, Luca Di Gregorio, Marie-Clémence Régnier, Isabelle Roussel-Gillet & Camille Van Vyve), avons élaboré une bibliographie des publications touchant à l’exposition de la littérature et du livre. L’élaboration de cette liste, mise à disposition sur note site, et dans laquelle nous avons souhaité mêler les travaux universitaires et les publications des professionnels du métier, nous a permis de prendre la mesure, qu’en toute franchise nous n’imaginions pas initialement – de la quantité significative de parutions dans le domaine (l’ensemble faisait, au moment de sa mise en ligne en janvier 2020, par moins de trente pages !), alors même que cette bibliographie n’était pas (et n’est sans doute pas encore) exhaustive…

Les RIMELL ont en outre lancé le projet MELL – Mémoire Expographique de la littérature et du livre –, qui se présente comme un archivage de témoignage sur les pratiques d’exposition mettant en jeu la littérature et le livre. Il repose sur une série d’enquêtes fondées sur des entretiens menés à partir d’un questionnaire préalablement élaboré. Il réunit les témoignages de responsables de lieux d’exposition, commissaires, conseillers scientifiques et scénographes. Ces entretiens sont publiés dans des revues ou sur des sites web spécialisés, ou directement hébergés sur Littératures : modes d’emploi. La première de ces enquêtes, portant sur les lieux d’exposition, s’est dans un premier temps concentrée sur les AML (Archives et musée de la littérature – Bruxelles), avec des entretiens principalement réalisés par Camille van Vyve, avant de s’ouvrir à d’autres institutions, comme la Bpi, la BNF et l’IMEC. D’autres enquêtes sont en cours, notamment sur l’exposition du livre de photo ou encore celle des livres d’artistes…

Le déclenchement de la crise sanitaire en mars a conduit de nombreuses institutions muséales à tenter de préserver autant que possible le contact avec ses publics. Bien des initiatives dans le secteur en sont passées par internet et nous avons souhaité contribuer à cet effort en proposant un répertoire des expositions en ligne. Nous avons pu le réaliser de façon relativement rapide, grâce à une liste initiale établie par Selina Follonier. Dans la foulée, Marcela Scibiorska a pris en charge la responsabilité de la publication de comptes rendus d’expositions en ligne dans L’Exporateur, ce qui nous a permis de découvrir ou de redécouvrir certaines expositions, parfois relativement anciennes, mais qui n’en demeurent pas moins remarquables. Cet élargissement de la palette de L’Exporateur s’est en outre, plus récemment, traduite par l’ouverture d’une rubrique spécialement dévolue à de courts entretiens portant sur des expositions récentes, notamment avec leurs commissaires (par exemple Aurélie Laruelle, directrice de l’Archipel Butor).

S’agissant d’expositions en ligne toujours, parmi celles que nous hébergeons et hébergerons, outre les projets en gestation de plusieurs de nos collègues, j’ai créé à l’Université de Louvain (KU Leuven), où j’enseigne, un nouveau cours de Master. Atypique dans le domaine des études littéraires, ce cours consiste en l’élaboration d’une exposition en ligne avec un groupe d’étudiant.e.s. Conçu en partenariat étroit avec les AML (Archives et musée de la littérature, Bruxelles), ce cours a connu sa première édition l’année dernière, avec une exposition sur les relations entre littérature belge de langue française et radio qui a emporté l’enthousiasme des participant.e.s. L’exposition n’a malheureusement pas encore pu être mise en ligne, en raison de l’impact de la crise sanitaire sur l’organisation de ce cours et son agenda. Pour la deuxième édition du cours, nous préparons actuellement avec des étudiant.e.s particulièrement motivé.e.s, et avec l’aide de Selina Follonier, une exposition portant sur les rapports entre littérature et télévision en Belgique francophone, que nous comptons bien rendre publique avant l’été.

Fruit d’une exposition de 2012, le projet hébergé par Littératures : modes d’emploi a, depuis son lancement, pris des proportions considérables – et largement inattendues au départ, ce qui est plutôt bon signe. J’y vois l’indication qu’un véritable brassement d’idées et d’initiatives, ainsi qu’un authentique questionnement sont à l’œuvre. Il ne se passe pas une année, depuis le lancement de ce projet, sans que de nouvelles collaborations – La Cambre, les AML, l’Art de Muser, le master expographie et muséographie de l’Université d’Artois, et peut-être bientôt l’Archipel Butor ! – et de nouvelles initiatives ne voient le jour et ne viennent enrichir l’espace de connaissance et de partage auquel nous avons pensé pour la première fois il y aura bientôt dix ans. 

Journée organisée à la Cambre
Journée organisée à la Cambre

L’objectif de ce projet depuis son lancement a toujours été de favoriser les échanges afin de mieux comprendre ce qui s’est joué jadis et ce qui se joue, aujourd’hui, dans les expositions qui font la part belle à la littérature et aux livres sous toutes leurs formes. Espace numérique destiné à accueillir des expositions, veille de l’actualité des expositions et de la recherche sur le sujet, lieu de rencontre entre chercheurs, acteurs des musées (commissaires, scénographes, artistes…), le site et le réseau des RIMELL qui lui est associé s’emploient à mettre à la disposition de toutes les personnes susceptibles d’être intéressées par ces questions un outil résolument multifacette, qui tâche de répondre à leurs besoins et à leurs souhaits.

David Martens

David Martens est professeur de littérature française (XIXe – XXIe siècles) à l’université de Louvain (KU Leuven). Membre fondateur du groupe MDRN (www.mdrn.be), il s’intéresse à la figure de l’écrivain, aux formes de la pseudonymie, à la patrimonialisation et aux autres formes de médiation de la littérature, ainsi qu’aux rapports de la littérature avec d’autres médiums et d’autres types de discours et pratiques, notamment la photographie et l’exposition. Pour la période 2019-2022, il coordonne avec Jean-Pierre Montier, François Vallotton et Galia Yanoshevsky un programme de recherche international consacré au genre du portrait de pays. Commissaire de plusieurs expositions (Musée Royal de Mariemont, Musée de la photographie de Charleroi…), il a fondé, avec Sofiane Laghouati, le réseau des RIMELL (Recherches interdisciplinaires sur la muséographie et l’exposition de la littérature et du livre), ainsi que le site www.litteraturesmodesdemploi.org, qui fédèrent les recherches sur ces questions. ​